Chapitre 3

À 22h15, Neil et Buzz avaient fini de pressuriser leurs scaphandres et étaient maintenant prêts à sortir du module lunaire. Leur équipement les maintenait en vie dans le vide spatial, et ils savaient que la moindre défaillance pouvait avoir des conséquences dramatiques.

"Neil, comment te sens-tu ?" demanda Buzz, soucieux de l'état de son coéquipier.

"Je me sens bien, Buzz. Un peu nerveux, bien sûr, mais prêt pour cette étape historique", répondit Neil, essayant de dissimuler son anxiété.

"Je suis de tout cœur avec toi, mon ami", déclara Buzz en donnant une tape amicale sur l'épaule de Neil à travers la combinaison.

La tension était palpable dans l'habitacle. Ils étaient sur le point d'écrire une nouvelle page de l'histoire, et le poids de cette responsabilité les rendait nerveux. Pourtant, ils avaient confiance en leur préparation et en leur équipement. Ils étaient prêts à affronter l'inconnu.

22h28. Tout allait bien à bord du module lunaire Eagle. Ils étaient maintenant totalement dépendants de leur harnais de survie pour assurer leur survie dans cet environnement hostile. Le LEM restait entièrement dépressurisé, et les astronautes étaient prêts à effectuer leur sortie.

"Neil, c'est l'heure. Vas-y, sors en premier. L'humanité compte sur toi", dit Buzz avec une émotion contenue.

Neil acquiesça, inspira profondément et s'approcha de l'écoutille. Il prit une dernière fois conscience de l'importance de ce moment, puis s'engagea lentement dans l'ouverture, suivant les protocoles établis pour cette sortie.

Le suspense était à son comble, autant pour les astronautes que pour le monde entier qui les observait à travers les images retransmises en direct. Chaque geste de Neil était scruté avec attention, et chacun savait que cette sortie serait le point culminant de la mission Apollo 11.

À 22h56, Neil Armstrong posa enfin le pied gauche sur la Lune. Le cœur battant, il déclara avec gravité : "C'est un petit pas pour l'homme. C'est un bond de géant pour l'humanité."

Avant de poser fermement le pied sur le sol lunaire, le commandant de bord avait prudemment tâté la surface pour en vérifier la résistance. Il savait que l'avenir de l'exploration spatiale dépendait en grande partie du succès de cette mission, et il était déterminé à tout faire pour que cela se passe sans encombre.

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