Philosophes associés à ce mot: John Searle (1932-) |
Mot-clé "chambre chinoise"
"Dans cette expérience de pensée, Searle imagine une personne qui n’a aucune connaissance du chinois (en l’occurrence, lui-même) enfermée dans une chambre. On met à disposition de cette personne un catalogue de règles permettant de répondre à des phrases en chinois. Ces règles sont parfaitement claires pour l'opérateur. Leur application se base uniquement sur la syntaxe des phrases. Une phrase d’une certaine forme syntaxique en chinois est corrélée avec une phrase d’une autre forme syntaxique. L'opérateur enfermé dans la chambre reçoit donc des phrases écrites en chinois et, en appliquant les règles dont il dispose, il produit d’autres phrases en chinois qui constituent en fait des réponses à des questions posées par un vrai sinophone situé à l’extérieur de la chambre. Du point de vue du locuteur qui pose les questions, la personne enfermée dans la chambre se comporte comme un individu qui parlerait vraiment chinois. Mais, en l’occurrence, cette dernière n’a aucune compréhension de la signification des phrases en chinois qu’elle transforme. Elle ne fait que suivre des règles prédéterminées" (source: wikipedia)Selon Searle, cette expérience de pensée illustre que même si un ordinateur peut sembler comprendre le langage humain et passer le test de Turing, il n'a pas une véritable compréhension ou conscience. Il ne fait que suivre un ensemble de règles, tout comme la personne dans la chambre suit les instructions du manuel.
[source: ChatGPT-4 signaler une erreur]