Ce dialogue (imaginé par ChatGPT-4) ouvre des pistes de réflexion mais les positions défendues ne représentent pas toujours exactement les conceptions des philosophes cités et des erreurs factuelles sont possibles. signaler une erreurAnscombe: Cher Jeremy, il me semble que nous avons des points de vue radicalement différents sur le sujet du conséquentialisme. J'aimerais discuter avec vous de cette question pour comprendre pourquoi vous pensez qu'il est important de mettre l'accent sur les conséquences plutôt que sur la nature intrinsèque des actions.
Bentham: En effet, Gertrude! En tant qu'utilitariste, je considère qu'une action est moralement correcte si elle a pour conséquence de maximiser le bonheur et le bien-être de toutes les personnes concernées. Où voyez-vous le problème dans cette approche?
Anscombe: Je comprends l'attrait du conséquentialisme, mon cher Bentham, mais il me semble qu'il y a des situations où cette approche peut mener à des résultats immoraux et problématiques. En se concentrant uniquement sur les conséquences, on peut être amené à négliger l'importance de la vertu et de nos obligations morales envers autrui.
Bentham: Pouvez-vous donner un exemple d'une telle situation où mon approche pourrait déboucher sur un résultat immoral?
Anscombe: Bien sûr. Imaginons une situation où un médecin doit choisir entre tuer une personne innocente et prélever ses organes pour sauver cinq autres patients, ou laisser ces cinq patients mourir. À première vue, le conséquentialisme semble nous dire qu'il serait moralement juste pour le médecin de tuer l'innocent afin de maximiser le bonheur collectif.
Bentham: Je vois ce que vous voulez dire, mais pourrais-je vous soumettre une objection? Un utilitariste pourrait soutenir que dans une telle situation, il y a des conséquences à plus long terme qui doivent être prises en compte - par exemple, le fait de vivre dans une société où l'on permet aux médecins de tuer des innocents pourrait avoir des conséquences néfastes sur le bien-être général.
Anscombe: C'est une objection intéressante, mais elle ne me semble pas suffisante. En plus de créer une pente glissante vers des actions potentiellement immorales, le conséquentialisme ne tient pas compte de l'intention derrière l'action. Je crois fermement que nos intentions, ainsi que nos obligations morales, sont essentielles pour déterminer si une action est moralement justifiable.
Bentham: Je vois maintenant où nous sommes en désaccord, et je respecte votre point de vue. Cependant, pour moi, il demeure important de juger les actions en fonction de leurs conséquences pour éviter de tomber dans le dogmatisme moral. En fin de compte, mon objectif principal est de promouvoir le bien-être et le bonheur de tous.
Anscombe: Je comprends votre position et je reconnais qu'elle a des mérites. Cependant, je maintiens que le conséquentialisme peut être problématique lorsqu'il est appliqué sans discernement et sans tenir compte des intentions et des obligations morales. Il me semble que nous devons chercher un juste milieu pour établir des critères moraux adaptés à la complexité du monde réel.
Bentham: Et je vous en suis reconnaissant, Gertrude. Il est important pour nous, en tant que philosophes, d'examiner des perspectives différentes et de remettre en question nos propres convictions. J'espère que nous continuerons à discuter de ce sujet à l'avenir, et je suis sûr que nous pourrons apprendre beaucoup les uns des autres.
Jeremy Bentham (1748-1832)
Le mot-clé "conséquentialisme" est associé à la philosophie de Jeremy Bentham car il est le fondateur de l'utilitarisme, une forme de conséquentialisme. Le conséquentialisme est une théorie éthique qui juge la moralité des actions en fonction de leurs conséquences. Selon Bentham, une action est moralement bonne si elle conduit à la plus grande quantité de bonheur pour le plus grand nombre de personnes.Dans l'utilitarisme de Bentham, le bonheur est défini comme le plaisir et l'absence de souffrance. Ainsi, son principe de "la plus grande somme de bonheur" cherche à maximiser le plaisir global tout en minimisant la souffrance. Cette approche est souvent résumée par la phrase "le plus grand bonheur pour le plus grand nombre".
Voici un exemple concret pour illustrer le conséquentialisme dans la philosophie de Bentham :
Imaginons qu'un gouvernement doive choisir entre deux projets sociaux, Projet A et Projet B. Le Projet A créerait une nouvelle école, fournissant une éducation de qualité à des centaines d'enfants et leur offrant de meilleures perspectives d'avenir. Le Projet B construirait un parc d'attractions, divertissant un grand nombre de personnes pendant une courte période.
Un conséquentialiste suivant la philosophie de Bentham évaluerait la moralité de ces deux projets en fonction des conséquences qu'ils entraînent en termes de bonheur pour le plus grand nombre. Dans ce cas, le Projet A conduirait probablement à une plus grande somme de bonheur, car il profiterait à un plus grand nombre de personnes sur une période plus longue. De plus, l'éducation améliore généralement les perspectives d'avenir, ce qui augmenterait le bonheur à long terme. Ainsi, selon l'utilitarisme de Bentham, le gouvernement devrait choisir le Projet A car il est moralement meilleur en raison de ses conséquences positives pour le bonheur général.
Gertrude Elizabeth Margaret Anscombe (1919-2001)
Le mot-clé "conséquentialisme" est associé à la philosophie de Gertrude Elizabeth Margaret Anscombe parce qu'elle est une philosophe qui a contribué significativement aux débats éthiques en mettant en avant une critique du conséquentialisme, en particulier du conséquentialisme d'utilitarisme. Anscombe soutenait que l'évaluation d'une action sur la base de ses conséquences était problématique, en partie parce qu'elle négligeait l'importance des principes moraux et des obligations.Un exemple concret pour illustrer la différence entre les approches conséquentialistes et les approches défendues par Anscombe pourrait être le dilemme du tramway : un tramway est hors de contrôle et menace de tuer cinq personnes sur la voie, mais vous pouvez dévier le tramway sur une voie de secours où une seule personne sera tuée. Un conséquentialiste pourrait justifier de choisir la voie de secours parce que la mort d'une seule personne est préférable aux conséquences de la mort de cinq personnes. Toutefois, selon Anscombe, cette approche est problématique car elle néglige l'importance des principes moraux fondamentaux, tels que le respect de la vie humaine et l'interdiction de tuer intentionnellement. En d'autres termes, Anscombe soutiendrait que le fait de tuer intentionnellement une personne pour en sauver cinq autres est moralement inacceptable, indépendamment des conséquences.