Ce dialogue (imaginé par ChatGPT-4) ouvre des pistes de réflexion mais les positions défendues ne représentent pas toujours exactement les conceptions des philosophes cités et des erreurs factuelles sont possibles. signaler une erreurRothbard: Cher Ludwig, il me semble que notre plus grand désaccord réside dans notre compréhension et notre approche de la praxéologie. Je soutiens l'importance d'un certain subjectivisme méthodologique en économie tandis que vous êtes un proponent de l'axiome de l'action humaine.
Mises: Exactement, Murray. Je pense que l'action humaine est intentionnelle, délibérée et fondamentalement tournée vers la réalisation d'une fin. Cette fin est toujours subjectivement valorisée, ce qui signifie que l'individu attribue une valeur à quelque chose et agit pour obtenir cette valeur.
Rothbard: En effet, Ludwig. Mon désaccord, cependant, porte sur la manière dont vous éliminez une grande partie de l'incertitude et du changement qui surviennent dans la vie réelle. Le fait est que nous ne vivons pas dans un monde statique et les individus font constamment face à de nouvelles informations et à des circonstances changeantes.
Mises: C'est vrai, mais je pense que vous faites une erreur en supposant que ces incertitudes et changements affectent de manière significative la nature fondamentale de l'action humaine. Les individus agissent toujours pour atteindre une fin, quelle que soit leur situation. Cela ne dépend pas de leur environnement externe.
Rothbard: Toutefois, Ludwig, il est essentiel d'incorporer ces incertitudes et changements dans notre analyse afin de créer une théorie économique réaliste et applicable. À mon avis, votre approche théorique est trop rigide pour refléter la réalité complexe et en constante évolution de l'action humaine.
Mises: Je comprends votre point de vue, Murray, mais je maintiens que la praxéologie se concentre sur les aspects invariants de l'action humaine. Nous devons nous concentrer sur ce qui est universel dans l'action humaine - le fait qu'elle est toujours tournée vers un but - et laisser de côté les incertitudes qui pourraient affecter cette action.
Rothbard: Je pense que nous devrions adopter une approche plus souple et considérer l'action humaine comme un processus dynamique plutôt que statique. Notre théorie doit être capable de tenir compte des préférences changeantes, des erreurs de jugement et des contextes historiques différents dans lesquels les individus agissent.
Mises: Je reconnais qu'il y a un certain mérite à ce que vous dites, Murray. Cependant, j'insiste sur le fait que la praxéologie doit être rigoureuse et axée sur les aspects universels de l'action humaine. Sinon, nous risquons de perdre notre cohérence logique et notre capacité à analyser la nature fondamentale de l'économie et de la société.
Rothbard: Ludwig, je respecte votre position, mais je continuerai de soutenir l'idée d'une praxéologie plus ouverte et flexible qui soit capable d'aborder la complexité de l'action humaine et les forces changeantes qui influencent notre comportement.
Mises: Et naturellement, je respecte également votre opinion, Murray. Nous devons rester en désaccord sur cette question, car nos approches philosophiques distinctes guident notre compréhension de la praxéologie et de son application dans le monde réel.
Ludwig von Mises (1881-1973)
La praxéologie est associée à la philosophie de Ludwig von Mises car il s'agit d'un concept central dans sa théorie économique. La praxéologie est l'étude de l'action humaine et de la logique qui en découle, avec un accent particulier sur la méthode déductive pour comprendre les principes économiques.Ludwig von Mises a utilisé la praxéologie comme fondement de sa philosophie économique, faisant valoir que les principes économiques sont universels, logiques et peuvent être découverts par la réflexion sur l'essence de l'action humaine. Cette approche contraste avec les méthodes empiriques et inductives, qui se basent sur l'observation des faits pour formuler des généralisations. Pour Mises, la praxéologie est pertinente et utile car elle permet de comprendre les lois économiques sans avoir recours à des approximations ou à l'incertitude inhérente aux méthodes empiriques.
Un exemple concret pour illustrer la praxéologie dans l'économie pourrait être la loi de la demande. Selon Mises, la loi de la demande, qui stipule que la quantité demandée d'un bien diminue quand son prix augmente et vice versa, peut être dérivée de la logique de l'action humaine. Les individus agissent pour atteindre leurs objectifs en utilisant les moyens dont ils disposent de la manière la plus efficace possible. Si le prix d'un bien augmente, il devient plus coûteux pour les individus d'atteindre leurs objectifs en utilisant ce bien, ce qui les incite à en acheter moins et à chercher des alternatives. Ainsi, la praxéologie permet de déduire la loi de la demande à partir de la nature de l'action humaine sans avoir besoin d'observer de nombreuses transactions pour établir une relation empirique entre le prix et la quantité demandée.
Murray Rothbard (1926-1994)
Le mot-clé "praxéologie" est associé à la philosophie de Murray Rothbard car il était un économiste et philosophe américain influent qui a largement contribué au développement de la praxéologie dans sa pensée économique. La praxéologie est l'étude des actions humaines et des choix rationnels réalisés dans le cadre des contraintes et des ressources limitées. Rothbard a appliqué la praxéologie dans son approche économique, en particulier dans son œuvre clé "Traité d'économie" (Man, Economy, and State).Un exemple concret pour illustrer l’utilisation de la praxéologie dans la philosophie de Rothbard pourrait être une situation où un individu doit décider comment utiliser ses revenus limités pour maximiser son bonheur ou sa satisfaction. Supposons que cet individu ait un revenu de 1000 € par mois et qu'il doive choisir comment dépenser cet argent entre la nourriture, le logement, les loisirs et l'épargne.
La praxéologie soutient que cet individu fera des choix rationnels pour allouer son revenu de manière à maximiser sa satisfaction en utilisant les informations disponibles sur les coûts et les avantages de diverses options. Par exemple, il peut décider de dépenser 400 € pour le logement, 300 € pour la nourriture, 200 € pour les loisirs et mettre 100 € de côté pour l'épargne. Ces choix reflètent son système de valeurs et de préférences, sa compréhension des contraintes et son anticipation des conséquences futures de ses décisions actuelles.
La philosophie de Rothbard s'appuie sur la praxéologie pour expliquer comment les actions et les décisions humaines, comme l'exemple ci-dessus, façonnent l'économie et influencent les phénomènes économiques tels que la demande, l'offre, les prix et la production.